Your town hall / News / Les Rencontres du Vivant du 14 au 16 juin prochain

Les Rencontres du Vivant du 14 au 16 juin prochain

Positif pour la nature ! Tel est le motif de ces 5° Rencontres du Vivant. Que signifie t'il ? «Mettre un terme et inverser la perte de biodiversité d'ici 2030 par rapport à 2020 et atteindre un rétablissement complet d'ici 2050 »
Il s'établit sur une trajectoire où nous nous trouvons situés et où nous sommes invités à nous projeter, ce qui suppose de donner congé aux discours déprimants qui agrègent des données éparses pour convaincre l'opinion d'un effondrement fatal de la biodiversité.
Il faut à cet égard et pour être précis se situer non seulement dans le temps mais aussi dans l'espace. Dans certaines régions du globe, notamment tropicales, il y a effectivement des disparitions massives d'espèces. Sous nos latitudes la situation est différente : peu d'extinction d'espèces mais depuis quelques décennies une forte diminution des populations en quelques décennies, qui si elle se poursuit risque de conduire à des exctinctions massives. A l’inverse il existe aussi des espèces dont les populations ont augmenté récemment : rapaces, carnassiers, castors, loutres,.... grâce à des efforts de protection et de restauration. C'est ce que nos amis Gilbert et Béatrice Cochet ont développé comme « ré-ensauvagement » mais qui peut être appliqué à des échelles aussi modestes que les jardins ou de petites Réserves de Nature.
L'objectif de restauration d'un meilleur niveau de biodiversité n'est donc pas inaccessible s'il s'appuie sur les capacités inouïes de la nature, qui peuvent parfois être aidées par l'homme. Ces capacités existent. L'association Païolive qui a identifié près de 5000 espèces sur l'écocomplexe de Païolive et des Gras ne peut honnêtement propager de pessimisme. Ces Rencontres et leurs suites seront donc placées sous le signe + au moyen du schéma ci-contre.
Il faut remarquer que pour la première fois leur organisation a été préparée par un questionnaire largement diffusé et ayant recueilli plus de cent réponses, dont les résultats étaient clairs : c'est la biodiversité qui venait largement en tête des préférences. Enfin, ces Rencontres n'ont enfin été possibles que grâce aux collaborations actives de l'association locale Utopia et de la Commune de Saint-Paul-le-Jeune, qui se signale en Ardèche du sud par la réalisation d'un Atlas de la Biodiversité Communale. Que la nature prodigue largement ses bienfaits positifs à cette commune et à ses habitants !
Programme